Opus 99 - Accordéon diatonique |
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Un soufflet central permet à l'air de faire vibrer les anches enfermées dans la boîte lorsque les doigts libèrent le passage de l'air en pressant sur un bouton. L'accordéon diatonique est caractérisé par son mécanisme permettant à l'instrumentiste de produire une note lorsqu'il pousse sur le soufflet et une autre note lorsqu'il tire. Dès le début du siècle, il se fabrique des accordéons de ce type au Québec; la firme Gagné et Frères de Québec, tout particulièrement, en construit. Après le violon, c'est l'instrument qu'on privilégie pour jouer la musique traditionnelle de danse, surtout au Québec mais également dans d'autres régions du Canada et aux États-Unis. Clément Breton a entièrement construit à la main l'Opus 99, un accordéon à quatre séries d'anches. Il a porté une grande attention au travail de marqueterie, et l'ensemble est d'une facture très soignée. ![]() ![]() ![]()
![]() Opus 100 - Accordéon diatonique
![]() ![]() ![]() À l'origine, Odilon Gagné (1852-1916) travaille le bois et le fer-blanc. Comme il joue aussi de l'accordéon, il commence par réparer quelques instruments pour finalement les construire entièrement. En 1890, il ouvre la maison « Gagné et Frères » à Québec, une entreprise artisanale qui fabrique sur place toutes les pièces des accordéons diatoniques. Odilon Gagné construit également une vingtaine de pianos et quelques violons. Ses trois fils, Wilfrid, Philias et Albert, prennent également part à la marche de l'entreprise familiale. De nos jours, la maison « Gagné et Frères » est un magasin de musique, mais son propriétaire, Paul-André Gagné, petit-fils d'Odilon Gagné, continue de fabriquer des accordéons, perpétuant ainsi la tradition familiale. |
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