|
![spacer4.gif](images/spacer4.gif) |
n
rattache au violon le symbole des sons harmonieux, attractifs et
séduisants, capables de charmer ou de captiver, comme nous le
démontrent nombre de contes et de légendes du Canada
français et d'ailleurs. « Les marionnettes », « Le
violon magique », « La légende de Rose Latulippe »
mettent en scène des personnages aux prises avec les pouvoirs quasi
magiques qu'on prête au violon. Instrument utilisé pour le
divertissement, le violon n'avait pas bonne réputation et on ne le
tolérait à l'église qu'avec la plus grande
circonspection.
|
![Violon - MCC73-1063/S74-2291/CD94-161](images/opus525.jpg)
Violon
Par
Michael Baran
Toronto (Ontario)
1973
Sycomore de l'est, séquoia de Californie
Longueur totale : 59 cm;
caisse : 35,7 x 20,2 cm;
éclisses : 3 cm
Don de Michael Baran
|
Michael Baran a fait ce violon sur un modèle d'Antonio
Stradivari, et il lui a donné le nom de « Dorothéa ».
Michael Baran
Originaire de la Tchécoslovaquie, Michael Baran émigre au
Canada en 1928. C'est très jeune, vers l'âge de neuf ans,
qu'il commence à s'initier à la lutherie. Il acquiert de
l'expérience en réparant de nombreux violons et, en 1937,
il fabrique son premier instrument. Michael Baran joue également
du violon; il apprit en autodidacte lorsqu'il était adolescent,
inspiré par les gitans de son pays qu'il entendait aux fêtes
populaires. Ayant un métier en plus de son activité de
lutherie, Michael Baran a pu se permettre le geste généreux
de toujours donner ses violons à de jeunes musiciens n'ayant pas
les moyens de s'en procurer un. |