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la
Renaissance, on avait coutume de construire les instruments en plusieurs
tailles différentes produisant des familles d'instruments
correspondant plus ou moins aux différentes hauteurs
de la voix humaine. C'est ainsi que l'on a construit de petits luths
correspondant au registre soprano.
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Luth soprano de la Renaissance
D'après Wendelin Tieffenbrucker
Par
Edward R. Turner
Vancouver (Colombie-Britannique)
1974
Épinette, cèdre jaune de Colombie-Britannique, tilleul d'Amérique,
ébène, érable, buis, boyau, poirier, ivoire, nylon
Longueur totale : 33,8 cm;
caisse : 21,5 x 12,6 cm;
profondeur : 6,3 cm;
chevillier : 10 cm
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Sur ces luths, les frettes sont en boyau noué. Ces
instruments sont fabriqués d'après un luth
de Wendelin Tieffenbrucker conservé au
Kunsthistorisches Museum de Vienne. Wendelin Tieffenbrucker faisait partie
d'une famille allemande renommée pour sa lutherie du
XVIe jusqu'au XVIIe siècle. La moitié
de la famille s'était installée
dans le nord de l'Italie, tandis que l'autre moitié
s'était établie en France, à
Lyon. Wendelin était très actif à Padoue
vers le milieu du XVIe siècle.
Opus 56 Luth soprano de
la Renaissance
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Luth soprano de la Renaissance Détail de la rosace de style gothique
D'après Wendelin Tieffenbrucker
Par
Edward R. Turner
Vancouver (Colombie-Britannique)
1974
Épinette, if et érable de Colombie-Britannique, ébène,
érable du Québec, boyau, poirier, ivoire, nylon
Longueur totale : 33,2 cm;
caisse : 20,5 x 12,6 cm;
profondeur : 6,5 cm;
chevillier : 10 cm
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Comme c'est le cas pour tous les instruments d'Edward Turner, ces luths
sopranos sont d'une facture raffinée et historiquement exacts
par rapport à l'original. Une rosace de style gothique orne la table.
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