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Je parle dans la harpe, je suis musicien.
— Éric de Dampierre, Poètes nzakara,
Paris, Julliard, Classiques africains, 1963, p. 129
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La musique est un « objet » riche en
informations sur la société. Elle en est en quelque
sorte le symptôme. Elle rejoint ainsi d'autres phénomènes
humains, le sport, par exemple, dans lequel on peut lire diverses
représentations qu'une société se
fait d'elle-même.
La musique, c'est d'abord une expérience individuelle, le
défi qu'on se donne de maîtriser la voix ou un instrument,
le plaisir d'exprimer des sentiments et des émotions.
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C'est aussi
la satisfaction ressentie à l'écoute de certaines
pièces et liée au rapport que l'on entretient avec les
genres et les styles musicaux qui ont notre
préférence.
Les concours musicaux ou les compétitions sportives laissent
entrevoir l'importance accordée à l'égalité
de mérite dans notre société. Dénués
de sens politique, ce sont des moyens de propager les valeurs de
l'égalité des individus, car tous peuvent s'inscrire dans
une compétition et s'y distinguer.
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