Un pot de vin ou une bolée de cidre?


Pichet pour l'eau ou le vin, gobelet ou pot à cidre et gourde pour le transport des rafraîchissements témoignent de la consommation des boissons.
Pichet et moque ou pot à cidre,
XVIIe siècle
Terre cuite à englobe vernissée

Trouvées sur le site de la seconde habitation
Collection du ministère de la Culture et des Communications du Québec
Photo : Steven Darby, Musée canadien des civilisations
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Les verres sont encore rares au début du XVIIe siècle. Les étains occupent la première place chez les bourgeois. La poterie domine chez les gens du commun. Les archéologues ont trouvé deux gourdes en grès, et des fragments de gobelets et de pichets en terre cuite sur le site de l'habitation. Les pots d'étain ont été recyclés et ne sont pas parvenus jusqu'à nous.

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Gourde, XVIIe siècle
Grès de Normandie, France

Trouvée sur le site de la seconde habitation
Collection du ministère de la Culture et des Communications du Québec
Photo : Steven Darby, Musée canadien des civilisations

Certaines caractéristiques de fabrication et des détails de forme fournissent des indices sur le lieu où les objets ont été produits. De ce fait, les sources d'approvisionnement des premiers habitants de Québec peuvent être retracées. Les produits de Normandie et du Maine, voisin, dominent. Viennent de Haute-Normandie poteries, verreries, pipes à fumer, comme probablement rassades de traite et peignes, tout ceci expédié par Honfleur et Dieppe, d'où partait le gros de la flotte annuelle. Arrivent de Basse-Normandie et du Maine de la poterie encore et des épingles, via Rouen ou plus habituellement exportées par Saint-Malo. Mais, en ce qui concerne la poterie du moins, les productions de la Saintonge arrivent aussi à Québec dès le début de l'établissement. Elles sont normalement chargées à La Rochelle.



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    Mise à jour : 1 September 2009