La seconde habitation
de Québec, vers 1628
Illustration de Vianney Guindon
Ministère de la Culture et des Communications du Québec
Avant la construction du fort Saint-Louis, sur le cap Diamant,
l'habitation était le seul refuge défensif des soixante
Français séjournant à Québec.
[...] De forts & forteresses, [les représentants des compagnies]
n'en veulent que quand la nécessité le requiert, mais il n'est
plus temps. Quand je leur parlais de fortifier, c'était leur grief,
j'avais beau leur remontrer les inconvénients qui en pourraient
arriver, ils étaient sourds : & tout cela n'était que la
crainte dans laquelle ils étaient, que s'il y avait un fort, ils
seraient maîtrisés, & qu'on leur ferait la loi [...] Cependant
[...] ils mettaient tout le pays & nous en proie du pirate ou ennemi qui,
pensant faire du butin, n'étant en état de se défendre,
ira tout ravager. J'en écrivais assez aux messieurs du Conseil
[...]
Tiré des Voyages [...] de Champlain, 1632
Les fortifications aménagées - palissade,
fossés, éperons avec canons - étaient des ouvrages
dérisoires en cas d'une attaque des Autochtones ou de navires
corsaires. Les relations suivies de Champlain auprès des Algonquins,
des Montagnais et des Hurons constituaient la meilleure assurance pour la
sécurité de ses compatriotes.