La seconde habitation est d'abord le comptoir d'une entreprise
qui se spécialise dans le trafic des fourrures.
La seconde habitation
de Québec, vers 1628
Photo : Steven Darby, Musée
canadien des civilisations
Ses bâtiments permettent de loger les commis, facteurs,
commissionnaires, trafiquants en fourrures, truchements ou
interprètes, soldats, capitaines de navires, marins de passage et
ouvriers engagés. Ses magasins servent à l'entreposage des
fourrures, des marchandises de traite et des provisions nécessaires
à la survie de la colonie. Deux artisans spécialisés
habitent des maisons individuelles hors les murs : le boulanger et le
serrurier armurier.
La construction de l'habitation a été
effectuée par les ouvriers engagés de la Compagnie de
Caën. Son approvisionnement dépendait presque exclusivement de
cette société.